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Sidonie à dit...

26 juin 2006

Paris l'instant

J'ai trouvé ce billet sur un blog... ça ne me concerne pas mais ça me crache à la gueule...1476113748

(Galerie d'Art, special thanks à un artiste que j'adore auxquel j'ai piqué la célébre bouille de Mr.A, André)

" Tu ne sais pas vraiment toi-même contre qui s'arme ta colère. Mais il est vrai tu as toujours eu le démarrage facile. Voire instantané. Ce qui te fais donc hurler de rire à t'en rouler au sol chaque fois qu'une bonne âme te qualifie de posée. Petite tu t'es farcie, il n'existe pas d'autre mot, farcie donc la totalité de la bibliothèque de la Comtesse de Ségur, Sophie et ses malheurs, l'âne cadichon et autres niaiseries. Tu en as gardé le sentiment diffus que quitter un proche en colère pourrait être le dernier contact avec celui-ci s’il lui arrivait quelque chose. Or tes colères n'ont d'égale que ton aptitude à garder rancune par instants.

Tu t'es démontée pierre par pierre plusieurs fois, à chaque fois tu as trouvé des pièces en trop après remontage, à chaque fois tu as jeté les pièces. Sans jamais être certaine de bien avoir gardé les bonnes d'ailleurs. Et ta colère est toujours présente en toi. Tu peux bien montrer une façade plus lisse, plus sereine, il n'empêche. Toi et moi le savons bien. C'est encore là. Çà.

A force de jouer au lego avec toi, de dés-imbriquer tes émotions et tes pensées tu ne sais plus très bien dans quel sens pouvait bien se monter l'original, ni même s'il reste quoi que ce soit d'original en toi. Pire. Tu ne veux pas savoir. Souvent. Peur de découvrir des plans de montage pas très glorieux. Toutes les pièces ne sont pas exemptes de failles. Certaines tiennent avec des bouts de ficelles.

Tu ne sais pas parler de toi. Normal "toi", tu ignores ce que c'est vraiment. En fait.

Les questions sont une agression, une percée dans le blindage des lignes de défenses, donc tôt ou tard tu lâches les chiens. S'il ne dépendait que de toi...les mots resteraient sur un écran. Là où la touche erase est si pratique, là où nul ne te pousse dans des retranc1476066369hements que tu verbalise en montant le son.

Parler de toi. Communiquer.

Tu ne sais pas faire. Écouter d'accord mais pas parler.

Tu ne sais pas faire. Tu ne veux pas faire. La plupart des personnes, tu t'en fous. Elles peuvent bien te prendre comme tu dis être. Elles ont le choix.

La plupart. Mais pas toutes. Quelques unes t'importent. Et celles là même qui t'aiment et que tu aime, pour qui tu te couperait le coeur en gardant le sourire, celles là te demandent ce que tu refuse a tous.

Oui mais celles là tu les aime justement. Alors tu en crèves de ne pas savoir leur donner ce que tout savent offrir. Tu en crèves, d'amour et de trouille. De les perdre. Encore et encore.

img_84461Et plus tu crèves de trouille moins ta voix coopère. C'est un cerveau en fromage blanc qui leur répond. Le coeur en marmelade. De quoi faire un dessert acceptable sûrement, mais certainement pas un délice des sens. Alors tu te morigènes jusqu'à en perdre le sens même des mots. Ils ne sont plus que lettres, signes inconnus vides d'essence.

Ta langue bégaie contre tes dents et ton sang fuit au coeur des organes les plus retranchés.

Tu restes comme une conne. Avec tout ce que tu aimerai dire, et qui ne sort pas.

Tu te dis qu'un jour il sera trop tard.

Tu te demandes à combien tu en es. De sursis.

Parce que tu vis en sursis. Tu le sais."

Rien à dire de plus sinon que Gloups... Putain fais chier.

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25 juin 2006

Amour, Prozac et autres curiosités

a_j_33Passe, passe, passera, la dernière, la dernière

Passe, passe, passera, la dernière restera

Qu’est ce qu’elle a donc fait, la petite hirondelle

Elle nous a volé trois petits sacs de blé

Nous la rattrapons, la petite hirondelle

Et nous lui donnerons trois petits coups de bâtons…

Je ne sais pas pourquoi j’ai cette comptine dans la tête. Peut être regrette-je le temps ou tout était simple et ou je n’avais pas à me poser de questions.

J’en suis à optimiser le moindre de mes échecs, la moindre de mes idées nullissimes.

Bilan de la situation, j’aime depuis trois ans un homme marié, je suis séparé du père de mon fils depuis deux mois, et là je nage en pleine marée noire.

J’ai fait un peu du n’importe quoi avec du n’importe qui, et ça m’a permis de me rendre compte que d’une chose : je n’ai pas besoin de ça.

Gros coup de blues face à mes conneries, je mets fin à toutes ces histoires. Je ne suis pas prête à revivre quelque chose de nouveau avec quelqu’un de nouveau donc autant garder ce qu’il me reste et m’en contenter.

Dans deux semaines, je passe le week end en Normandie avec mon amant, histoire de me prouver que Beigbeder a tort et que non! L’amour ne dure pas que trois ans. Et puis en ce qui concerne mes projets personnels, autant dire qu’ils vont se résumer à une chose, changer d’appart et rester célibataire.

2 juin 2006

La ballade de l'impossible

Il faudrait que j’arrête d’aller zieuter son blog uniquement pour regarder les photos de son bonheur. Que j’arrête de bloquer sur sa femme. Sur ce qu’elle peut avoir que je n’ai pas, sur ce qu’elle peut lui apporter que je ne lui apporterai jamais. Je tente tous les jours de ne pas lui en vouloir. Les bons jours je me dit qu’il est heureux et que c’est bien ce qui compte le plus pour moi. Les mauvais je me dit que c’est en moi que se trouve la femme qu’il mérite et qui le fait avancer. Je nous sens tellement différentes.

Merde ! Je me souvient plus de son ascendant, mais là tout de suite en y pensant je parierai sur Gémeaux. 

Une seule chose nous rassemble, notre amour pour lui et notre dépendance à sa personne exceptionnelle.

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Elle parait perdue là ou je suis convaincue, sage quand je suis lubrique, et assistée quand moi je refuse toute aide, mais aussi douce quand moi je suis une vraie brute et

elle a su garder je crois ce coté enfant qui chez moi a été bafoué et salie. Ce coté que je n’aime pas chez lui d’ailleurs je lui laisse volontiers. Je cherche un homme moi, pas un enfant. Je cherche des bras protecteur, une voix rauque et rassurante, un corps musclé et viril. Je cherche celui qui fera tomber mes chaînes la ou tous les autres n’ont réussis qu’à les resserrer.

Je n’aime pas me sentir « à » quelqu’un, je n’aime pas me sentir redevable, dépendante. Ma vie sentimentale résulte de promesses intérieures faites depuis des années, plus jamais on ne me fera du mal. Et malgré tout on continue de me piétiner, et moi je souris.

Totalement instable, je génère mon propre malheur en choisissant des hommes qui ne m’apporteront jamais ce dont j’ai besoin. Parce que si je trouvais le bon, je ne serais pas prête à accepter le bonheur. Je me suis trop longtemps répété que je les écraserai tous, que je leur en ferais baver. Qu’ils paieront pour les mauvais, les sous merde, les lâches.

Et je suis à une période de ma vie ou tout se mélange, mon dégoût pour la gente masculine, et mon envie viscérale de partager, enfin… et d’ouvrir les bras. De m’octroyer le droit au bonheur avec un homme.

Je trouve mon compte à aimer un homme qui n’est pas à moi. Si ça rate, j’aurais des excuses. J’oublie trop souvent que les excuses c’est comme un trou du cul, tout le monde en a un.

1 juin 2006

Le bonheur

J’aimerai qu’un nouvel homme soit ceci, cela et là pour moi. Voilà ce que je me répète mécaniquement depuis deux mois. Mais je ne vois que lui. Je n’avais pas pris en compte quelque chose de très important et d’intrinsèque. Ma volonté. Je ne veux personne d’autre que lui, bien que se soit dur à écrire (donc 100 fois plus dur à dire pour moi).

Je pensais qu’un nouvel homme prendrait la place des autres et que d’un battement de cils, il effacerait de son arrivée nouvelle, les douleurs et espoirs vains couvés secrètement. Je me suis trompée. Lamentablement. Je me suis totalement trompée. C’était sans compter sur tout ce que je suis en temps que femme grâce à lui. Je ne suis pas partie du bon pied dirait-on. Je ne peux pas le remplacer, il faut simplement faire avec et trouver quelqu’un avec qui partager plus. (Est ce possible, amour… ? Est ce un amour possible… ? Serait-il possible qu’un autre amour… ? Sera t-il un amour… ?)

C’était donc sans compter sur moi. J’ai voulu faire raisonnablement là ou je n’ai jamais su le faire. Mes histoires amoureuses baignent dans la déraison, et je ne suis pas sure que ça change.

Il monte chaque jour une nouvelle marche sur mon piédestal. L’envie de vivre ne coule dans mes veines que grâce à cet amour pur et sincère. On est passé d’un amour brut dans un contexte difficile avec des obstacles tout autour, à quelque chose de beau et de simple. A tel point qu’il me semble léger, comme une bulle, nos peurs oubliés, nos doutes piétinés, c’est un vrai jeu d’enfant d’aimer un homme comme lui.

Un regard échangé entre nous panse toutes mes plaies, des plus dures, inavouables au plus simples de mon quotidien sans lui.erotic__8_

Le matin se lève difficilement. Engourdie, je le regarde, il ouvre les yeux simplement, presque au ralenti. Son regard se pose. Sur moi. Sur quoi déjà ? Une jeune maman perdue et affaiblie par des rêves qui ne sont que des rêves. A quoi je ressemble ce matin, moi, mon pyjama à cœurs, mes cheveux en l’air, mes 27 ans, mes 60 minutes de sommeil et mon manque d’amour flagrant. Vois t-il dans mes yeux que ma peau ne fait que l’appeler, que mes mains ne se sentent à l’aise que serrées dans les siennes, que tout mon corps ne se livre avec plaisir qu’à lui, que tout mes gestes sont destinés à l’envoûter, jusqu’au moindre sourire de mes traits tirés ce matin. Vois t-il dans mes yeux tout l’espoir que je mets en lui malgré ce que la vie me balance à la figure. Malgré ce qu’il est et malgré ses engagements. Vois t-il tout ça quand moi je m’empêche d’y penser alors que c’est écrit quelque part, qu’il est ici pour moi. Vois t-il en moi ?

Je l’ai donc regardé longuement. Je m’entends lui dire :

- Moi aussi je t’aime.

- Ca se voit tant que ça ? Me répond t-il…

Sous entendu, qu’il m’aime si fort que ses yeux le disent pour lui et que les mots utilisés par tant d’autres sont dérisoires là, à ce moment précis, il est 8h07. Je suis heureuse et amoureuse.

27 mai 2006

Le problème avec Jane

J'ai toujours eu peur d'être seule, toujours appréhendé. Je me disais qu'il fallait exister pour quelqu'un, quelque chose, pour je sais pas trop quoi en fait. Je vivais donc à deux. J'ai vécu pendant 10 ans à deux. Avec plusieurs personnes différentes. Parfois en même temps. Jamais seule dans mon lit le soir, mais jamais tranquille au réveil. Aujourd'hui, je fais une pause dans ma vie sentimentale. Panne de coeur. Plus envie d'être là pour qui que se soit, sauf pour moi. Plus envie de continuer à vouloir croire en l'amour quand ce n'est qu'une triste illusion utopique. Je n'ai pas trouvé comment vivre l'amour comme je l'entend, malgré mes divers essais. Cette impression désagréable de faire comme tout le monde, de nager toutes dans la même mélasse qui colle, qui t'empêche de bouger. Certains ont surpris cet air absent, ce regard fuyant, ce profil bas, plus parlant encore qu'un aveu.
J'ai ce spleen célèbre qui me tient pieds et poings liés : insomnies, écrits, fureur, nostalgie, inspiration euphorique soudaine puis dépression. Merde, je suis cyclothymique.
Je crois avoir un peu peur du bonheur, de me rendre compte qu'il est en fait plutôt lisse là ou moi j'attendais des remous, des orages, des coups de gueule, des insultes, des réconciliations. Peur de m'ennuyer de bonheur. (Ça existe...?)
selma_blair_1024x768_19988Me voilà donc plus bonne à rien. Pas foutue de partager, de croire, ni même d'ésperer ou de baiser. J'ai envie de recommencer ma vie, de rester celle que je suis là, ma trentaine approchant, mes cheveux pas comme j'aime, trop mous trop plats, trop moches, mes grands yeux, ma bouche pas assez pulpeuse, mes seins pas assez gros, mon cul trop, mais la tête vidée de ces mensonges, de ces blessures, de ce coeur trop lourd, de ces choses gardées trop longtemps qui malgré les années, continuent de faire mal, de me blesser un peu plus chaque jour et d'effilocher ma vie et mes ésperances sentimentales au point qu'il n'en reste qu'un fil fragile laissé au gré de la vie. Au gré de quoi. Au gré de mon cul! Je refuse pour le moment de croire. C'est trop facile. C'est donné à tout le monde en plus.

Je savoure une des multiples facettes de ma personnalité. Ce soir je suis une rêveuse blasée. Il faut beau, le ciel a ce camaïeu de rose et de violet, mes trois minutes préfèrées après le coucher du soleil, et pourtant je ferme les yeux et la dehors chez moi, il pleut encore, sans cesse. Rien ne me réchauffe, ni personne d'ailleurs. C'est bien pour ça que je ne cherche même pas du coté de ceux qui seraient pourtant prêts à partager un moment, ou plutôt un plan cul. Parce qu'il faut dire ce qui est. Voilà le gâchis de ce samedi soir.

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27 mai 2006

Rencontre sous X

rose1Le choix de la police de caractère. Sans importance pour les "je-m'en-foutistes", trop pour les maniaco-dépressif avec toc compulsifs. Je suis de la deuxieme tranche (de cake...). Tant pis pour moi, pour vous après tout, c'est ce qui s'appelle l'adaptabilité.
Pour autant, ici pas de chichi on a dit.
Puisque je suis en pleine rebellion, je lache mon blog trop personnel pour celui ci, quasi-inconnito.
Pour la petite astuce, tous les messages de ce blog porteront le nom d'un bouquin que j'ai lu. Je gérerai le manque en tant voulu. Un titre après tout c'est traitre.

Difficile de se défaire de gri-gri, de doudou, de porte-clés kitch, de prière dans le portefeuille, de rubans à la fermeture-éclair, donc autant ne pas s'en séparer. Mes troubles se résument donc à garder des choses et des petits objets qui n'ont aucune autre utilité que de me rassurer. Ca va avec mon pliage maniaco-névrosé de torchon-serviettes-chaussettes, ainsi qu'avec mes nombreuses liste de choses à faire, à manger, à ne pas oublier, à acheter, à jeter, à laver, à changer, à tuer.

Bienvenue dans ma vie, donc.

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Sidonie à dit...
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